-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Aller en bas
Faucheur
Shajara Abu Tariin
Le dieu des voleurs est dans la place! Maxres10

Jae-Sun Song


La timidité est le défaut des petits hommes et l'arrogance, la vertu des grands. 



Genre : Masculin
Âge : 17 ans (18 ans d’un point de vu Coréen)
Sexualité: Inconnue pour le moment
Origine: Corée du Nord
Le dieu des voleurs est dans la place! Maxres11
Dieu Référant: Hermès
Pouvoir : Swift Wind
Camp : Mercenaire



Physique


Taille : 1m75
Corpulence : 60kg
Cheveux : Courts, noirs, en bataille
Yeux : Noirs
Signes distinctifs : Des cicatrices partout sur le corps
Style vestimentaire : Il porte tout le temps du noir. Mais pas de la tête aux pieds. Il porte généralement des tenues passes partout pour passer inaperçu, qui lui laissent tout de même une certaine liberté de mouvement. Toutefois, il veille toujours à ce que- son visage mis à part- chaque centimètre de peau soit couvert, ses mains comprises. Ainsi, il porte tout le temps des pantalons, des manches longues et des gants, même en pleine chaleur.


En bref


Qualités : Travailleur / Autonome / Patient / Pragmatique / Réfléchit / Optimiste
Défauts : Opportuniste / Egoïste / Intéressé / Arrogant / Manipulateur / Avare

Description du pouvoir : Jae-Sun est capable de contrôler le vent. En théorie, il peut faire des grosses bourrasques, des tornades, bref, utiliser le vent comme un bourrin de base. Mais Jae-Sun est plus subtil que ça. Il s’en sert afin de se propulser quand il court, pour aller plus vite. Afin de faire fendre l’air à ses couteaux quand il les lance. Afin de sauter plus haut. Bref, d’améliorer ses performances. A l’occasion, il peut l’utiliser pour ralentir un adversaire, ou soulever du sable pour le gêner. En bref, le vent ne lui sert pas d’arme, mais d’outil.
Arme OU accessoire : Des dagues qui peuvent aussi lui servir de couteaux de lancé.


Mental


~ Jérome – Etudiant – 17 ans ~
«  Jae-Sun est un super ami ! Il est toujours souriant, toujours super positif et plein d’énergie. Quand on se sent mal, on peut compter sur lui pour nous remonter le moral. Avec lui, on n’arrête jamais de rire, c’est un vrai boute en train ! »

~ Gertrude – Retraitée – 75 ans ~
«  C’est un gentil garçon, il est toujours très serviable. Il n’hésite pas à aider tout le monde autour de lui, avec un grand sourire, sans jamais rien demander en retour. C’est un exemple pour tout le monde. »

~ Jae-Sun en personne ~

« Chaque personne en ce monde est une ordure, moi compris. Certain le cachent juste mieux que d’autre. Je fais partit de ceux-la. Pour cette raison, il n’y a aucun remord à avoir à profiter des autres. Ils sont tout autant des ordures que nous de toute façon. Ceux qui se laissent avoir, qui se laissent manipuler, son des idiots. Moi, je ne pense qu’à moi, et je n’ai pas l’intention de changer. Je suis la seule personne en qui je puisse compter. Les enfers ? Ils ne me font pas peur. Nous irons tous en enfer. Et, de toute façon, le pire enfer que vous puissiez vivre se trouve sur terre.
Je suis un voleur. Le meilleur des voleurs ! En fait, j’irai même jusqu’à dire que c’est moi qui aurait du servir d’hôte à Hermès. Je suis bon à ce point. Je suis divinement bon. Quand je suis en opération, rien ne peut me déconcentrer, rien ne peut me faire échouer, je réussirais forcément. Pourquoi est-ce que je vole ? Au début, c’était pour survivre. Maintenant, c’est parce que j’y ai prit goût, et que je suis bon à ça. Et que j’adore amasser des richesses.
Voler n’est pas de tout repos. Déjà, je déteste voler des gens qui ont un chat. Parce que j’y suis allergique. Et quand j’essaie de me fondre dans la foule, je dois choisir une foule assez nombreuse, mais pas trop non plus. Parce que je ne supporte pas- plus – d’être serré au milieu des gens. Ca fait remonter des souvenirs que j’essaie d’oublier. Je n’aime pas non plus être enfermé dans des endroits exigus… Mais ce n’est pas vraiment le genre de truc qui arrive par accident quand je vole quelqu’un.
Quelque chose à savoir sur moi ? Hmmm… J’aime le café. Et je déteste l’idée que quelqu’un voit mes cicatrices. Non pas que j’en ai honte. Mais je n’ai pas envie d’y repenser. Et si les gens commencent à les regarder, à poser des questions… J’y repenserais. »


Histoire




TW: Torture (mentionnée sans détails)/ Discrimination/ Captivité/ Envies Suicidaire/ Traumatisme

Bienvenu dans le récit de mon existence. Vous allez découvrir ici les prémices de la vie d’un dieu. Parce que je sais que, si Hermès ne me choisit pas, je prendrais sa place un jour comme dieux des voleurs. Mais ne pensez pas que cette histoire puisse vous servir de tutoriel sur « comment devenir un dieu ». Même si vous aviez mon vécu, mon n’auriez jamais mon talent.
Je suis né, et j’ai grandit en Corée du Nord, avec mes deux parents, et mon frère ; Bae. Bae était une brute. Pas le genre de brute qui roule des mécaniques en tête d’un groupe d’autres brutes, en brutalisant les plus faibles qu’eux et en riant grassement. Non. Plus le genre tout en muscle, et un peu stupide, qui ne se rend pas compte que, quand il donne une grande « tape amicale » dans le dos de son frère beaucoup plus chétif, et plus jeune, il risque de lui faire cracher ses poumons plus qu’autre chose.
J’aurais du avoir une sœur aussi. Mais elle est morte avant ma naissance. Ou alors quand j’étais trop jeune pour m’en souvenir. Accident de voiture d’après ce qu’on m’a dit. Mais, d’après mon frère, c’était elle qui avait fait de lui la brute qu’il était. « Elle aurait fait qu’une bouchée de toi Jae-Sun ! » Si c’est le cas, je suis bien content de ne jamais l’avoir connu.
Enfin, bref, ça, c’était pour le cadre familiale. Quant à comment étaient mes parents…
Disons que j’ai ce souvenir d’un jour où la télé était allumée, et les infos ont montré cette image d’un rouquin avec une sucette à la bouche, et une fille à la peau mate et d’étrange de lunettes sur le front. La voix off expliquait qu’il s’agissait de héros de deux camps différents, et qu’ils venaient d’accomplir je ne sais quel exploit en combinant leurs forces. Mon père avait alors aussitôt éteint la télé, accompagnant son geste de propos peu glorieux à l’égard des deux inconnus. J’avais jeté un regard interrogatif à mon frère qui s’était contenté de me répondre d’un haussement d’épaules. Pas un haussement d’épaules du genre « Je comprends pas non plus », plutôt le genre qui veut dire « Me demande pas s’il-te-plaît, je veux pas me mêler à ça ». Je m’apprêtais à questionner mon père quand je reçu une réponse de ma mère qui pesta :
« Ces gens sont des anomalies ! C’est honteux qu’ils soient présentés comme des héros sauveurs, ou je ne sais quelle aberration ! On devrait se débarrasser d’eux !
J’ai cligné des yeux sans comprendre.
- Mais ils n’ont pas les dieux de leur côté ?
Elle poussa un grognement en levant les yeux au ciel.
- C’est ce qu’ils disent ! Tu sais comment ils nous appellent entre eux ?! Des communs ! Ils se considèrent comme des héros, et nous, comme des communs ! Ils se pensent supérieurs alors qu’ils ne sont que des aberrations de la nature ! »
J’ai regardé mon reflet dans l’écran noir de la télévision. Avec leurs pouvoirs défiants les lois de la nature, j’ai supposé que ça faisait sens. J’ai vu le reflet de mon frère grimacer derrière moi, mais, presque aussitôt, il partit, comme s’il voulait ne pas être vu, ni prit à parti.

~~~

J’aurais pu vivre une vie classique. Franchement. J’avais tout pour vivre une vie classique. Une famille classique. Une personnalité classique. Une apparence classique. J’étais… He bien j’étais commun. Et je ne voyais rien de négatif à ça. J’étais très bien dans mon identité de commun. Ça permet une vie tranquille d’être commun.
Et puis tout a basculé.
Parce je ne suis pas commun.

La journée l’avait été ceci dit. Au début. Commune.
Vous savez. Je me lève. Je suis dans le pâté. Mon frère arrive et veut me donner un coup dans le dos. Et je veux esquiver parce que depuis le temps il m’a taillé de bons réflexes.
Sauf que cette fois ci, quand j’ai sauté, j’ai sentit quelque chose sous mes pieds. Quelque chose qui me projetais beaucoup plus loin que prévu. Plus loin que je ne pensais être capable de sauter. Bae m’a regardé un instant avec surprise avant que son regard ne s’illumine, comme s’il avait comprit quelque chose. Bon, il n’était peut-être pas si stupide que ça finalement. Moi, à ce moment là, je n’avas rien comprit du tout.
Puis, mes parents se sont précipités dans notre direction.
« Qu’est ce que tu viens de faire ?
Mon frère s’avança aussitôt, affichant un air coupable.
- J’ai… J’ai essayé de frappé Jae-Sun.
- Pas toi ! Lui !
Bae frémit. Je me suis offusqué.
- Je n’ai rien fait ! J’ai juste esquivé son coup !
Les rouages dans mon cerveau se mettaient doucement en place. Mais alors doucement. Au ralentit. Et je commençais à réaliser la vérité. Mais je refusais de l’admettre. Je n’étais pas un héros ! Je ne pouvais pas être un héros ! Je n’étais pas… Contre-nature ! Je ne me sentais pas contre-nature ! Je n’avais rien fait pour ! Ni mes parents ! J’étais comme eux ! Comme Bae ! Comme ma sœur décédée ! Probablement… Enfin, non, je ne suis pas mort, du coup non.
- Il a raison, il n’a rien fait. Il a juste… Sauté.
Me défendit Bae.
- Personne ne saute aussi loin de la sorte. Il n’a pas juste sauté. Jae-Sun Song, qu’as-tu fait ?
Mon frère me lança un regard désolé. J’étais complètement perdu.
- Quand comptais-tu nous dire… Que tu étais des leurs !
- Je ne le savais pas !
Ai-je protesté, désespéré. Mes parents m’observaient longuement, silencieux, comme s’ils réfléchissaient à la meilleure approche. Bae se décala un peu devant moi, comme s’il essayait timidement de mon protéger. Finalement, mon père s’était éloigné pour ouvrir la porte avant de se tourner vers moi.
- Pars.
J’i écarquillé les yeux.
- Quoi ?!
- Pars très loin, et, ne reviens jamais. »
Son ton était glacial, mordant, comme un blizzard hivernal. Je sentais mes larmes me monter aux yeux – oui, j’étais jeune et émotif à l’époque – et me suis tourné vers ma mère, espérant la voir raisonner mon père. Mais, au contraire, elle hocha sèchement la tête. J’ai baissé la mienne, m’apprêtant à sortir. Quand soudain, mon frère me serra dans ses bras. J’insiste là-dessus. Il me SERRA dans ses bras. Il aurait put me briser les os sur le coup. Remarque, s’il m’avait tué, je n’aurais pas eu à partir…
Mais vous n’auriez jamais connu votre futur dieu des voleurs.
« Tu va me manquer petit frère. Je veux que tu saches, avant de partir ; Tu n’es pas contre nature. D’accord ? Laisse personne te dire le contraire. Laisse personne te dire que tu mérites de crever pour ce que tu es. Ton don est super cool. J’suis sûr, dans l’armée, ils seraient super contents d’avoir des héros à leur service. »
Et je suis partit.

~~~

J’aurais put dire que vivre dans la rue fut la pire expérience qu’il me fut donné de vivre mais… Haha… Si j’ai souvent pensé ça quand je grelotais de froid dehors, mes futurs expériences s’assureront de me faire changer d’avis. Radicalement.
J’ai vite compris que, quitte à être un héros, autant user de mes aptitudes pour m’en sortir. Alors j’ai commencé à m’exercer. Cherchant la sensation que j’avais put ressentir la première fois. Quand je suis parvenu à invoquer mon pouvoir, j’ai commencé à apprendre à l’utiliser. J’avais déjà put voir des personnages créer des tempêtes, des tornades, des lames de vent. Mais j’avais besoin d’une approche plus subtile si je ne voulais pas attirer l’attention. Repensant à la façon dont je m’étais propulsé avec le vent la première fois, j’ai décidé de partir dans cette direction. Les débuts furent… Difficiles. Beaucoup d’échecs, de chutes, de murs. Mais j’appris petit à petit à m’en servir, comment placer mes pieds, comment utiliser le vent. J’ai entendu dire que, quelque part dans le monde, le vent souffle si fort, et sans obstacle, qu’il que son souffle ressemble à une détonation. Ce n’est pas mon vent, le miens est discret, silencieux.
Vint la seconde étape ; trouver du travail. Et j’ai réussi. J’ai promis au gérant d’une société de livraison que je pouvais livrer des colis en un temps record- techniquement impossible d’ailleurs. Mais pas impossible pour qui court avec le vent.
J’ai été embauché.
J’aurais pu reprendre une vie de commun. J’aurais sans doute du. Mais j’avais besoin d’argent. Parce que j’avais besoin d’un logement, et de manger, je ne pouvais pas juste attendre mon salaire. Alors, j’ai décidé de mettre mon travail à profit. J’allais chez les gens pour les livrer ? Parfait. Je pouvais en profiter pour repérer les lieux, repérer les objets de valeurs. Et avec mon pouvoir, je ne suis pas seulement le roi des livreurs, je suis aussi le roi des voleurs.
Seulement… Il y avait un hic. Un truc auquel je n’avais pas pensé.
J’avais un super logement. Grand. Neuf. Dernier étage. Super vue. Et… Oui, je continuais à voler alors que je n’en avais plus vraiment besoin parce que ça me permettais d’avoir un bien meilleur train de vie. J’étais heureux.
Mais… Quand il y a une série de vols qui ont commencés récemment. Que toutes ces personnes ont été récemment livrées par la même entreprise, par le même livreur. Ca finit par se voir. Surtout pour un livreur… et voleur aussi productif que moi.
Et c’est ainsi que la police a débarqué chez moi. J’avais beau être un héros, je n’ai pas vraiment fait le malin. J’étais surpris, et sous le choc, et pas du tout habitué aux confrontations, contrairement à eux. Ce fut… violent…

~~~

Je ne vous raconterais pas tout ce que j’ai vécu là-bas. En « prison ». D’abord, parce que vous êtes probablement trop sensibles pour ce genre de choses. Ensuite, parce que je n’ai moi-même pas DU TOUT envi de revenir la dessus. Parce que c’est CA la pire expérience qu’il m’eut été donné de vivre. Et je suis sûr que rien au monde ne me fera changer d’avis. Honnêtement, Hadès a intérêt à rafraichir un peu les enfers s’il espère être à la hauteur de ce que les humains sont capable de faire question torture.
Les travaux forcés, le rythme intense, les passages à tabac, les punitions, la torture, les conditions déplorables, les cellules, qui contenaient le double de détenus qu’elle étaient censées pouvoir garder… Je n’y suis pas resté longtemps par rapport à d’autres. Pas même un an. Mais pour rien au monde je n’y remettrais les pieds. Plutôt mourir, et elle en enfer. Croyez-moi, la réalité surpasse tout ce que vous pouvez imaginer, même si je vous décrivez avec foule de détail tout ce que j’ai subi.
Alors, forcément, j’ai rapidement voulut fuir. Le Feu était, à mes yeux, la clef vers la liberté. Mes ailes. Mon plan était parfait. La sécurité n’était pas adaptée aux héros. Pas encore. Pas suffisamment. Pas à mon pouvoir. Comment voulez-vous vous adapter correctement à des personnes qui pourraient avoir une si grande variété de pouvoirs ? Je pouvais courir avec le vent, et sauter par-dessus les montagnes ! Leur prison n’était rien face à moi ! Bon… J’exagère peut-être un peu, je n’ai jamais essayé de sauter par-dessus une montagne.
Je pouvais déjà sentir le souffle de la liberté dans la nuque. Doux souffle de la liberté. J’étais gravement affaiblit par mon séjour, mais avec le Feu, rien ne m’était impossible. J’ai continué mon quotidien comme si tout était normal. Comme si tout était commun. Et alors que, comme tous les jours, j’avais la sensation que je n’arriverais jamais à la fin, que j’allais m’écrouler, ne plus jamais me relever, en finir là, pitoyable, le moment que j’attendais est enfin arrivée. L’ouverture. L’opportunité. J’ai inspiré à fond, mon cœur battant la chamade, plus fort qu’il n’avait battu depuis si longtemps.
Soudain, je me sens revivre. Je sens l’espoir couler dans mes veines, vibrer dans mes muscles, gonfler mes poumons.
Une pression du vent sous mon pied.
Les gardes lèvent la tête. Je les entends crier. Un sourire victorieux étire mes lèvres. Je ris. A gorge déployée. Comme un dément. A m’en déchirer la gorge. Libre ! Je suis libre ! Encore un tout petit effort, et ils ne m’attraperont plus jamais !
Je continue sur ma lancée. La liberté est là, à deux pas. Je peux la sentir. Elle souffle sur mon visage. Elle ouvre les bras pour m’accueillir. Je ris comme jamais je n’ai ris. Encore un pas. Là. Plus que…
A ce moment là, quelque chose m’a percuté avec une puissance inouïe, me propulsant contre un mur. J’ai entendu un craquement, et j’ai senti une douleur se décharger dans tout mon corps. Je suis retombé au sol comme une vulgaire vieille poupée de chiffon. Les larmes ont coulées sur mes joues, mais je ne sanglotais pas. J’étais vide. D’énergie, d’espoir, d’émotions. C’était fichu. J’avais échoué. Les portes de la liberté s’étaient refermées juste sous mon nez, et ne se rouvriraient plus jamais. Je savais que j’allais sans doute mourir dans la soirée. Et si je ne mourrais pas… Il valait mieux pour moi que je meurs.
Un homme s’est alors approché de moi. Une montagne de muscle. J’ai sentit mon cœur s’arrêter de battre et le sol s’effondrer en dessous de moi. Il avait la triste réputation d’être le pire de nos bourreaux. Ceux dont il s’occupait ne revenaient pas. Ils mourraient. Un affreux sourire a tordu son visage avant qu’il ne s’empare de moi. Je me suis laissé faire. Pour ne pas aggraver la situation. Les autres ont ricané, sachant ce qui m’attendait. Les détenus n’osaient pas regarder. Mais personne n’aurait aimé être à ma place.
Il m’a emmené dans une pièce isolé avant de me lancer au sol, m’arrachant un cri de douleur à cause des os qu’il m’avait sans doute cassé. Il sourit avant de fouiller dans sa poche pour en sortir un papier et un stylo.
« Qu’est-ce que c’est ? Une décharge pour vous autoriser à me buter ?
Ai-je osé demander. Mort pour mort, autant partir avec panache ?
- Nan. J’en aurais pas besoin. Ca mon gars, c’est ton ticket vers la liberté.
Je l’ai dévisagé sans y croire. Principalement parce que c’était lui qui m’avait empêché de m’enfuir.
- Je suis un Héros moi aussi. Un Mercenaire pour être précis. Je suis au service de Arès. Le type chargé de l’entrainement des recrues N’doul Abdulov, c’est un type rudement intelligent. Il s’est dit qu’en prison, on pourrait recruter un tas de bon voleurs pour Hermès, et de bon guerrier pour Arès, et qui seraient près à nous rejoindre pourvu qu’ils puissent fuir leur condamnation. Alors il a envoyé plein de recruteurs dans différentes prisons du monde. En signant, tu acceptes de rejoindre les Mercenaires, et je te sors d’ici.
A nouveau, des larmes jaillissent de mes yeux. Mais ce sont des larmes de joie à présent. Je me jette sur le stylo, mais ma main tremble tellement que j’ai du mal le tenir, et ma signature est toute tremblante.
- Tss. Z’êtes vraiment des chochottes. Chaque fois vous réagissez comme ça. Bon, bouge pas trop, la dernière fois, je me suis loupé, j’ai buté celui que je voulais embaucher.
- Quoi ? »
La dernière chose que je vois, c’est son poing. Puis, c’est le noir total.

~~~

Quand je suis revenu à moi, j’étais déjà loin de la prison. Je n’avais aucune idée du temps que j’avais passé inconscient, mais mon corps était encore tout endoloris, et couvert de bandages desquels s’élevait une forte odeur de désinfectant. J’ai pleuré à nouveau. Parce que j’étais libre pour de bon cette fois. Parce que je n’avais pas eu l’occasion de prendre soin de mes blessures depuis si longtemps. Et parce que je pouvais sentir le fumet d’un vrai bon repas s’élever jusqu’à moi, au dessus l’odeur du désinfectant.
On m’expliqua qu’on m’avait fait passer pour mort pour me faire sortir, et que, quand je serais complètement rétabli, je serais envoyé sur le continent Africain pour rejoindre le camp des Mercenaire. Mais en attendant, je devais me reposer.
Je devais me reposer. Ces mots me faisaient presque rire. Comme si c’était une corvée. Le repos, c’était tout ce à quoi j’aspirai à ce moment. Me reposer. Dans une chambre confortable. Une chambre rien qu’à moi. Fermant les yeux, profitant du confort de mn lit, de la douceur de l’odeur de la nourriture, de soins de l’absence de cris, de menaces, de coups, et surtout, du temps, de la liberté. Etais-je au paradis ?

~~~

Je vous l’accorde. Porter des gants au Sahara n’était pas mon choix le plus… Confortable. Mais je refusais- et je refuse toujours- de les retirer. Je porte encore les stigmates de l’enfer.
J’étais le meilleur voleur qu’on puisse espérer trouver, alors, quand on me demanda si je préférais rejoindre Arès la brute épaisse sans cervelle qui aurait parfaitement convenu à mon frère, ou Hermès, le dieu des voleurs, le choix fut vite fait. Nous étions plusieurs nouveaux venus. Et notre supérieur divin nous expliqua qu’afin de prouver notre valeur et mériter sa place parmi les siens, il fallait voler les Arès.
« Faites attention toutefois, ils sont sur leur garde, ce n’est pas la première fois que je leur fait le coup ! »
J’avais la sensation que « pas la première fois » signifiais « c’est presque la tradition quand on a un gros arrivage. » J’ai observé les autres nouveaux s’éparpiller avant de sourire. Hors de question que je vole un vulgaire Mercenaire. Si je devais prouver ma valeur, j’allais le faire en grande pompe, et tout en originalité !

A la fin du temps impartit, nous nous sommes réunis devant Hermès, nos trophées en mains, pour qu’il puisse vérifier si nous avions réussi. Quand, soudain, Arès arriva, fou de rage.
« Hermès ! L’un de tes stupides voleurs à ENCORE décidé de me voler MOI ! Ca commence à bien faire !
Le sol s’effondra sous mes pieds. Comment ça encore ? C’était censé être original et grandiose ! Notre dieu déférent tourna un regard sévère vers nous :
- Qui a fait ça ?
La gorge serrée, je me suis avancé d’un pas en priant intérieurement. « Pas la Corée. Pas la Corée. Pas la Corée. »
- Moi.
Il sourit.
- Félicitation, tu passes haut la main.»
J’ai bombé fièrement le torse. Ce n’était que le début de mes exploits !

~~~

Depuis, j’ai revu mon frère. Juste mon frère. Il a rejoint l’armée. Ca me dérange un peu qu’il défende ce pays. Beaucoup même. Mais bon… Au moins est-il heureux de me revoir. D’ailleurs, d’après lui, mes parents racontent à tout le monde que je suis mort dans un accident de voiture.
Amusant…





Le dieu des voleurs est dans la place! 24936211

Halloween
Shajara Abu Tariin
Faucheur
Messages : 138
Age : 27
Olympien
Héra
congrats Jae-Sun Song
te voilà validé !

Un personnage fort attachant, qui a déjà vécu l'Enfer. On le câlinerait presque, s'il ne fuyait pas comme le vent.
En revanche, je n'accepterai pas que tu prennes la place de mon beau-fils, il m'est bien trop utile comme messager.
pour finaliser ton inscription, suis le lien !
Héra
Olympien
Messages : 41
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum