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Joan Steincroft
I'm fine with changing status quo, but not in letting go
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Ce n’est pas souvent que Brunehilde a l’occasion de quitter les forges. Non pas qu’on ne lui en laisse pas l’opportunité, mais elle se plonge tant dans son travail qu’elle voit à peine la lumière du soleil. Cependant, aujourd’hui était différent. Héphaïstos l’avait assigné d’une mission, et, étant donné qu’elle devait se rendre en Egypte pour la remplir, elle allait avoir sa dose de soleil pour l’année !

Elle n’avait rien à faire dans l’avion, alors elle consulta les papiers que son dieu lui avait remis pour se renseigner sur ce qu’elle allait devoir faire exactement en Egypte. Sur place, elle serait rejoint par un chasseur qui connaissait bien le pays, un certain Azir. Ensemble, ils allaient devoir traquer une créature qui pourrait être un rejeton d’Eris si elle n’était pas issue de la mythologie égyptienne ; un Serpopard- du moins était-ce ainsi que les égyptologues l’avaient appelé à défaut de connaître son nom- une créature du chaos. Il suffisait de la voir pour comprendre que cette bestiole vivait pour et grâce au chaos. Comment son nom l’indiquait, le monstre était une chimère, fusion d’un léopard dont elle avait le corps, et d’un serpent dont elle avait le long coup, et la tête. Ce n’était pas une vision cauchemardesque comme celle qui vous inspire l’horreur. Plutôt une vision trop étrange qui vous laisse un sentiment de malaise comme ces cauchemars fiévreux qui vous épuisent et que vous redoutez plus que la peur.
Il fallait la chasser. Pas parce qu’elle tuait. Pas parce qu’elle terrifiait. Mais parce qu’elle rependait le chaos et y prenait plaisir. Et que la folie de son passage était bien pire que la mort.

Brunehilde chiffonna l’ordre de mission et le jeta dans une poubelle de l’aéroport en sortant. Une bête à tabasser en somme. Elle ne passerait jamais son armure. Elle ne résisterait jamais à son froid, ni à sa chaleur. Et surtout ; elle ne résisterait pas aux héros naturel qui allait l’accompagner, et qui serait plus puissant qu’elle. Elle sortit de l’aéroport et chercha le dénommé Azir du regard, bien qu’il la trouverait sûrement en premier. Une femme blonde aux yeux bleu ciel, à la peau mat, et surtout, dans une armure forgée par la main d’un dieu, c’était assez tape à l’œil.

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Azir Al Taïr


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Avant de recevoir sa nouvelle mission, Azir avait décidé de faire un petit tour en Egypte, surtout pour prendre des nouvelles de sa famille, sans pour autant se montrer à eux. Un soir, quand les dernières lumières de la petite maison s’éteignirent, le chasseur entra en douce dans la maison, ayant toujours un double des clefs. Dans un en silence total, qu’il avait appris avec ses missions pour Apollon, il déposa un sac d’argent sur la table, avant de glisser à l’extérieur, toujours sans un bruit. Même avec ce qu’il avait dû faire par le passé ou ce qu’il avait subi de la part de son père, l’égyptien ne lui en avait jamais voulu, contrairement aux riches qui l’avaient manipulé comme un simple objet. Il avait donc trouvé naturel de leur apporter un peu d’argent, pour être sûr qu’ils ne manquaient de rien et que ses frères et sœurs puissent faire des études et pouvoir choisir leur futur.

Après ce petit détour, le jeune homme remonta le Nil, afin de se rendre vers la capitale, lieu touristique et pleins de personnes suffisamment aisées pour dépenser leur argent n’importe comment. Et cela tombait bien, puisque le chasseur avait besoin de reprendre de l’argent, pour payer le loyer de sa boutique, qu’il tenait non loin de l’immeuble des Apollon. Il avait à peine commencé l’une de ses journées, non loin d’un restaurant cinq étoiles à la cuisine française, qu’il recevait un message pour une mission. Il devrait attendre l’arrivée d’un chevalier, qui l’aiderait à affronter un serpopard. Pour une fois, le chasseur était heureux de pouvoir faire une mission chez lui, dans un pays chaud.

Le jour J, Azir se rendit à l’aéroport, avec sa tenue habituelle, soit très peu de vêtements, mais recouvert de bijoux en or. Il s’attendait à voir Alexis, simplement parce qu’il s’agissait de la seule chevalière qu’il connaissait. Mais en voyant l’armure brillante sous le soleil passant par les fenêtres du bâtiment, il comprit qu’il s’était trompé et qu’il s’était fait une fausse joie. En revanche, la personne avait quelque chose de familière, comme s’il l’avait déjà croisé quelque part.

" - Bonjour, je suis Azir, ton coéquipier et guide pour cette mission. "

En regardant de plus près, le chasseur ne savait pas dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Mais ce qui était sûr, c’était que cette personne avait un certain charme qui faisait son effet sur lui, peut-être parce qu’elle réunissait tous les critères qui le faisait craquer chez un homme.

" - Vu que je n’ai pas entendu beaucoup de ragots sur notre cible, c’est-à-dire zéro, que dirais tu de faire un tour dans la zone ? On pourra à la fois se détendre, apprendre à se connaître et chercher quelques informations supplémentaires. Enfin, si ça te va, bien sûr. "

Azir trouvait son camarade plutôt mignon, peut-être un peu trop hors du temps avec son armure, mais qui était-il pour juger quelqu’un sur une apparence tape à l’œil ?

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Brunehilde traversa l’aéroport agité et bruyant. Sur des écrans lumineux, des informations défilaient pour informer des prochains décollages, et des quais. Mais ce qui intéressait la forgeronne était surtout les panneaux indiquant la direction à prendre pour sortir. A peine franchit elle les portes pour s’aventurer sous les brûlants rayons du soleil qu’un égyptiens à peine plus vêtu que Tane quand il était aux forges bondit dans sa direction. Des bijoux dorés étincelaient au soleil. Il annonça être son guide et coéquipier, se présentant sous le nom de Azir. Brunehilde répondit en souriant ;

« Enchanté Azir. J’suis Brunehilde, j’bosse aux forges d’habitudes, alors j’suis pas très souvent sur l’terrain, mais j’f’rais d’mon mieux ! Evite juste de t’battre trop près d’moi, j’voudrais pas t’brûler ou t’glacer par accident.

Il lui proposa de faire un tour dans les environs pour chercher des informations sur leur cible. La jeune femme hocha la tête ;

- Ca m’va. D’toute façon faut bien commencer quelqu’part. Ça sert à rien d’chercher à l’aveugle sans la moindre piste. Tu connais mieux mieux les lieux, j’te laisse prendre les d’vants, tu dois savoir où on peut trouver plus facilement ce genre d’infos.

Apprendre à se connaître… La chevalière réfléchit un instant à une question à poser.

- Du coup, qu’est-ce qui t’as am’né à connaître les lieux ? T’es d’ici ? »

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Le jeune homme eut un petit rire quand sa partenaire avait fini de se présenter. Tout d’abord, parce que son camarade était en fait « une » camarade, ce qui lui faisait très plaisir. Combien avait t-il de chance de rencontrer une femme ressemblant à ses critères préférés masculins ? Ensuite, même s’il ne connaissait pas son pouvoir, en la voyant en armure, il s’imaginait facilement une combattante au corps à corps, alors il ne risquait pas d’être trop proche d’elle, puisqu’il était adepte de la distance.

" - Ne t’inquiètes pas, comme tu peux le voir, je suis un archer, on ne devrait pas se gêner en cas de conflit. "

Azir aurait bien rajouté qu’il n’avait jamais tiré dans le dos d’un allié, mais il lui mentirait… Lors de sa première mission sur le terrain, il avait tellement pris peur, qu’il avait accidentellement touché Alexis. Heureusement pour lui, ce n’était rien de grave, sinon la jeune femme lui aurait surement fait comprendre, en douleur. Ses pensées revinrent rapidement au présent, quand elle lui demanda s’il venait d’ici. Fier de ses origines, l’égyptien bomba le torse et leva légèrement la tête.

" - Exactement ma belle, je suis né dans ce pays. Pas dans cette ville, mais j’ai parcouru toute la région par le passé, autant dire que je connais très bien le coin. C’est limite si je n’aurai pas pu finir chez les mercenaires, tellement je connais mieux la région qu’eux. Par contre… tu es sur de vouloir garder l’armure ? Pas que ça me dérange, mais tu risques de finir cuit comme une écrevisse avec le soleil qu’il y a ici. "

Le chasseur lui fit signe de le suivre, avec un léger sourire aux lèvres. Pour faire une enquête, autant se rendre sur les marchés de la ville, mais pas les grands qu’affectionnent les touristes, plutôt les petits, voir ce que l’on qualifierait de marché noir.

" - Et toi, tu viens d’où ? Surement pas d’un pays ensoleillé… même si tu as une belle peau, tu pourrais facilement te fondre dans le décor… enfin… un peu seulement… "

Il regarda un instant en l’air, surveillant qu’Horus les suivait bien, avant de les diriger dans les ruelles presque désertes.

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Le partenaire de Brunehilde lui expliqua être un archer, comme le prouvaient son arc et son carquois de flèches. Ainsi, il ne risquait pas de se tenir trop près d’elle et de brûler, ou geler. Il confirma ensuite connaître la région comme sa poche, se ventant même de mieux la connaître que les Mercenaire qui y campaient. Ce qui ne devait pas être bien difficile. Leur dieu était Hermès après tout, ils devaient plus être spécialisés dans le voyage que dans la sédentarité. Du moins, c’était ce que supposait Brunehilde. Quand l’égyptien lui demanda ensuite si elle était sûr de vouloir garder son armure, en raison des températures du pays, la forgeronne rit.

« C’est pas une simple armure. Elle m’protège d’mon pouvoir. J’la porte même quand j’bosse aux forges, et j’peux t’dire qu’y fait plus chaud qu’un four là-bas ! Sans elle, j’me tuerais sans doute au combat.

Elle suivit Azir quand il lui fit signe de la suivre, et ils firent la route jusqu’à des petits marchés. Les vendeurs semblaient sur le qui-vive, et leurs étales étaient clairement faites pour être emballés rapidement. Le cœur de Brunehilde s’emballa. S’ils étaient fort différents, ils avaient tout de même une similarité avec ces endroits louches où elle avait été trainée quand elle vivait avec Loki. Et elle n’eut guère besoin que son camarade lui explique où ils étaient pour savoir qu’il l’avait entrainé dans un marché noir. C’était en effet généralement ici que trainaient les informations les plus… Juteuses. Elle n’appréciait pas vraiment remettre les pieds dans ce genre d’endroit, mais elle se rappela que, cette fois-ci, sa mission était noble.

– En effet, je suis originaire de Finlande. La température y est autrement plus fraiche qu’ici. Mais j’aime beaucoup mon pays natal.

Elle observa les gens autour d’eux. Il était vrai que la teinte de sa peau était plus proche de la leur qu’elle ne l’avait été de sa mère. La forgeronne chassa aussitôt cette pensée intrusive de son esprit et avisa Azir ;

- Toi en outre, tu y es tout à fait à ta place. »


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Pendant un instant, le jeune homme perdit son sourire, se disant que Brunehilde n’avait pas dû avoir une vie facile, avec un pouvoir si dangereux qu’il pouvait tuer son porteur. Mais il était hors de question pour lui de laisser la moindre tristesse transparaître, surtout à un tel moment. Devant le marché, il avait ressenti une légère hésitation venant de sa partenaire, chose qu’il arrivait à comprendre à force d’analyser ses clients. Sans rien dire, seulement après lui avoir posé quelques questions pour la détendre, il caressa doucement le dos de la main de la chevalière, comme s’il l’avait effleuré par accident. L’égyptien ne voulait pas la voir fuir aussi rapidement, alors qu’ils venaient juste de se rencontrer.

Quand elle lui répondit qu’elle venait de Finlande, le chasseur se demandait s’il attirait les dames du nord ou si le destin avait un drôle de sens de l’humour. Avec Brunehilde, cela faisait déjà trois nordiques, le jeune homme classant Alexis dans cette catégorie, malgré qu’elle ne vienne pas de si haut dans le nord.

" - Plus fraiche ? Tu veux pas dire glaciale plutôt ? Bruuu j’ai des frissons rien que de me rappeler mes missions dans la neige. "

Le chasseur éclata ensuite de rire, ne se retenant pas de montrer qu’il s’en amusait lui-même. Il savait qu’il était un peu ridicule à greloter de froid dans la neige, mais il n’y pouvait rien et ça l’amusait un peu de repenser à ces moments, tant qu’il n’avait pas besoin d’y retourner bien sûr.

" - Manquerait plus que ça, que je n’ai pas ma place dans mon propre pays. D’ailleurs, je te conseille d’être comme Horus et de garder l’œil vif sur tes affaires. "

Aussitôt après avoir dit ça, le jeune homme attrapa la main d’une petite fille, qui avait l’intention de fouiller dans les affaires de la chevalière. Mais au lieu de la gronder, Azir sortit quelques pièces d’une poche, qu’il lui donna, avant de déposer une légère tape sur sa tête.

" - Le centre-ville est surtout touristique, là on est dans une zone bien plus sombre, où même les marchants meurent de faim. Si tu as un peu de sous, achètes leur quelque chose, ils te répondront plus facilement ensuite. Par contre, penses à négocier, même un tout petit peu, sinon ils se sentiront insultés… enfin, sauf pour l’eau, ça on ne négocie pas. "

Il avança ensuite, sans faire attention à sa partenaire, pour commencer à discuter avec des marchands, tout en achetant quelques fruits, ainsi qu’un collier qu’il rangea rapidement. Après avoir posé quelques questions sur les rumeurs étranges qui pouvaient se propager, il retrouva la jeune femme, afin de voir ce qu’ils avaient tous deux trouvés.

" - Alors… si je retire tout ce qui avait plutôt l’air d’être des rumeurs sur des gamins farceurs, j’ai une piste. Apparemment, des créatures ou des animaux, se regrouperaient dans le désert, aux alentours de minuit. D’après l’un d’eux, elles garderaient une étrange pyramide rouge, qui n’apparaîtrait qu’à cette heure. "

Le chasseur sorti ensuite le collier, qu’il tendit à Brunehilde.

" - Oh, et je t’ai pris ça. C’est un œil d’Horus. Prend le comme un souvenir du pays et comme un « Je garde un œil sur toi. "

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Brunehilde lança un regard brillant à Azir quand il mentionna se souvenir de ses missions dans la neige ;

« Tu connais ? C’est merveilleux n’est-ce pas ?! D’accord, il fait froid quand on n’est pas habitué, surtout si on est habitué à des températures plus… Chaudes. Mais on s’y fait. Et c’est bien peu cher payé pour profiter de si beau paysage !

Son regard se voilà pendant un bref instant, alors qu’elle songea qu’elle aurait aimé pouvoir en profiter plus longtemps. Non pas qu’elle en veuille à Lucius de l’avoir emmené aux forges, mais elle n’avait jamais rien vu d’autre que les murs du laboratoire au début de sa vie, et « Loki » n’était pas du genre à s’attarder sur le paysage et lui faire découvrir la beauté de son pays. Elle avait dût partir si jeune ensuite… Secouant la tête, elle suivit Azir en ricannant ;

- Ne t’en fais pas ! Je n’en ai pas l’air, mais les voleurs et autres brigands, ça me connait !

Fanfaronna-t-elle, bien qu’elle n’était en réalité pas fière de son passé de bandit.

« Je n’étais pas au courant ! Je me suis faites manipulée !

Se rappela-t-elle. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas la main qui se rapprochait d’elle, et qu’Azir stoppa avant d’y déposer des pièces. Brunehildes fronça les sourcils.

- Ce n’était pas la peine. Je ne transporte rien sur moi, mon armure est tout ce dont j’ai besoin.

Elle regarda la fille partir, songeant que ça aurait pu être elle, à une époque. A la différence qu’elle s’attaquait à de plus gros poissons avec « Loki ». Est-ce que son surnom faisait encore trembler, ou les gens l’avaient il oublié depuis le temps ? Les deux héros se séparèrent afin d’essayer de réunir des informations. Malheureusement, Brunehilde ne récolta guère plus que de la méfiance ; son armure attirait l’attention, et beaucoup semblaient se demander quelles étaient ses intentions. Elle rejoint finalement Azir bredouille, espérant qu’il aurait eu plus de succès qu’elle. Il se fondait beaucoup mieux dans le décor qu’elle après tout.

- Une créature rouge qui garde une pyramide rouge qui n’apparait qu’à minuit ? C’est étrange en effet. Je ne suis pas une experte en égyptologie mais, hum, aucune pyramide n’est censée être rouge, n’est-ce pas ?

Soudain, l’égyptien sortit un coller qu’il lui tendit, le présentant comme un souvenir de son pays, ainsi qu’une promesse de protection de sa part. Elle fronça un peu le nez. C’était étrange de se voir offrir quelque chose par quelqu’un qu’elle venait à peine de rencontrer. Plutôt embarrassant. Surtout qu’elle n’avait rien pour lui.

« Je pourrais lui offrir quelque chose de chez moi la prochaine fois qu’on se voit… Si je passe chez moi… Oh ! Mieux, je pourrais lui forger quelque chose. Oui. Je ferais ça.

Elle prit le collier et le passa autour de son cou avant d’y adresser un regard et de ricanner ;

- Ma sœur va me poser des questions si elle voit ça. Je suis sûre qu’elle va s’imaginer des choses.

Elle se redressa pour fixer Azir :

- Je suppose qu’on à plus qu’à attendre jusqu’à minuit ? Tu connais un bon bar en attendant ? »


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L’égyptien se mit à rire en entendant sa partenaire parler des régions enneigées.

" - Franchement, j’ai pas eu le temps de regarder le paysage. J’étais un peu trop occupé à suivre ma guide pour ne pas glisser dans la neige et combattre des monstres beaucoup trop effrayants. Et pour ma défense, c’était ma première mission et mes premiers monstres. "

Après leur investigation, les deux héros se retrouvèrent pour échanger les informations qu’ils avaient récupérées.

" - Ca tombe bien, moi je suis un spécialiste en égyptologie. Vois-tu, le désert rouge est considéré comme le territoire du dieu Seth. Un dieu considéré comme un méchant, mais qui en réalité représente le chaos. Il est un peu l’équivalent de votre Loki. Dieu que je connais seulement parce que j’ai regardé les films marvel. "

Avant de partir dans des explications supplémentaires, le jeune homme offrit son cadeau à la jeune femme. Ensuite, puisqu’ils devaient attendre jusqu’au soir, la chevalière proposa de passer le temps dans un bar. Avec un grand sourire, le chasseur lui fit signe de le suivre.

" - Je connais l’établissement qu’il nous faut. Un petit bar dans un hôtel français. Il est un peu chic, mais l’alcool y est divin… enfin pas autant que celui de Dionysos non plus… mais tu m’as compris. "

Tout en marchant vers la destination, Azir lui parla un peu plus de Seth, même s’il avait un doute sur le fait de rencontrer le dieu en personne. En revanche, rencontrer des créatures sethiennes était quasi sur et surement un peu plus de risque avec la pyramide. Une fois devant l’établissement, le jeune homme s’arrêta un peu, un léger sourire aux lèvres.

" - Très chère, seriez-vous d’accord pour jouer un petit rôle ? Nous serions de jeunes mariés, visitant la région, tout en accomplissant notre mission. Avec un peu de chance, nous aurions une bouteille ou deux offertes. "

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